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MUSIQUES CRÉATIVES ET VIVANTES, PAR DES MUSICIENS CRÉATIFS ET VIVANTS

CHAMPS DE BATAILLE le 1er décembre / au comptoir (fontenay s/ Bois)

Quinzaine de la solidarité internationale
Photo-concert
Trois musiciens passionnés de photographie (Edward Perraud, Vincent Courtois, Christophe Rocher) créent un photo-concert sur les images du photographe Yan Morvan, issues notamment de son dernier travail Champs de Bataille, où il témoigne des lieux de batailles et de guerres passées, récentes ou plus anciennes. Il s’agit là d’un reflet de la matière humaine en plein conflit, de la terre marquée par le passage de la guerre… et de ce qu’il en reste.

La musique est librement créée par un trio exceptionnel de musiciens improvisateurs et compositeurs, un trio majeur pour une musique à la fois spontanée et intemporelle, s’appuyant largement sur leurs propres compositions.

Sur scène, le trio est complété par Loïc Vincent (l’éditeur de Yan Morvan), qui tourne lui-même les pages d’un livre photographique, dont il fait défiler les photos au rythme de ce qu’il perçoit de la musique, mettant en relation une musique avec des photographies, et conviant le public à faire son propre chemin à travers cette oeuvre musicale et visuelle.

Distribution

Christophe ROCHER (clarinettes)
Vincent COURTOIS (violoncelle)
Edward PERRAUD (batterie)
Loïc VINCENT (montages, choix photo)
Yan MORVAN (photographies)

Une production de l’Ensemble Nautilis

Avec le soutien financier de la DRAC Bretagne,  de la Région Bretagne, du Conseil Départemental du Finistère, du Centre National de la Musique, de Spectacle vivant en Bretagne, de la Sacem, de la Ville de Brest, de l’Institut Français, et de la Spedidam.

 

Champs de Bataille

CHAMPS DE BATAILLE – Festival sons d’Hiver

Faire accord, jouer ensemble n’a rien de nécessairement mélodique. Il en va ainsi sur ce Champs de Bataille. Pas une guerre fratricide, pas un combat de territoire, mais une forme nouvelle inventée sur pièces pour le contre-pied du ciné-concert. Ce photo-concert prend le pari d’un imaginaire davantage sollicité par le cadre fixe que par l’image mobile. Trois musiciens improvisent sur les images déroulées à la vue du public. Tous sont les témoins actuels des traces imprimées par des guerres passées. Dans l’oreille ou la mémoire.
CdB-Sons d'Hiver

Champs de Bataille

CRITIQUE DE CHAMPS DE BATAILLE (JAZZ MAG)

Compte rendu du concert de Xavier Prévost au Festival D’Jazz Nevers (Jazz Magazine)

(consulter la source)

La Guerre

Hier à midi, après Oakland et My Mother Is a Fish dimanche dernier, le Théâtre de Nevers accueillait un nouveau concert associé à une œuvre extérieure. Cette fois-ci, ce sont les photos de guerre de Yan Morvan qui inspirent les improvisations de Christophe Rocher (clarinettes), Vincent Courtois (violoncelle) et Edward Perraud (batterie). Tandis que Yan Morvan publie son ouvrage Champs de bataille consacré à ces terrains, ces pays, ces habitats et ces populations sur lesquels la guerre est passée, le titre donné à ce photo-concert est un peu trompeur, dans la mesure où s’y mêlent tant des photos de batailles que des photos de « l’après », mêlant le présent des guerres lointaines contemporaines en mouvement à l’autrefois des guerres que connurent l’Europe occidentale et le territoire américain, évoquées par des plans fixes de la statue de Vercingetorix à Alesia, du mémorial de Waterloo, des sites de la Pointe du Hoc et de la Somme, sans oublier les guerres indiennes avec une évocation subliminale de la bataille du col Apache. Une façon de nous rappeler qu’au-delà des guerres, La Guerre est permanente et que la paix que connaît l’Europe occidentale depuis 1945 n’est qu’une anomalie, et même une illusion.

Au départ, une idée musicale – et Yan Morvan nous dira avoir assisté au concert, non pour ses photos, mais pour la musique, lui-même ayant rêvé d’être musicien. Un idée de Christophe Rocher, dans le sillage de projets précédents mêlant bande dessinée ou photos, pour mémoire Regards de Breizh créé à l’Estran de Guidel avec son Ensemble Nautilis sur les photos de Guy Le Querrec. Mais à la différence de ce dernier projet dont le défilé photographique à l’écran était prédéterminé et chronométré sur une musique orchestrale et donc très écrite, Loïc Vincent –l’éditeur-projectionniste de Champs de Bataille – laisse le champ libre à l’improvisation des musiciens qui n’ont pour cadre que quatre compositions et des « intentions susceptibles d’évoluer », chacun étant libre de réagir tant aux images défilant devant eux sur un moniteur l’instrument qu’aux réactions de leurs comparses, tous poètes de L’Instrument de musique et de L’Improvisation.

CDB-articleJazzmag

Champs de Bataille

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