SHUKAYAKU
SHUKAYAKU
CLAIRIÈRES SONORES – Musique vivante pour espaces cultivés et en friche!
EN CRÉATION – Première : Printemps 2026
Né d’un amour profond pour la nature et la biodiversité, Shukayaku tisse un lien intime avec le vivant. Le trio propose une expérience immersive et poétique de mars à novembre au cœur des jardins, des plus sauvages aux plus paysagers.
Conservatoires botaniques, roseraies, jardins-forêts, potagers collectifs, jardins d’hiver, jardins japonais, toits-terrasses végétalisés, arboretums, vergers et bosquets, parcs urbains, jardins-refuges ou simples clairières, qu’ils soient publics ou privés : chaque jardin se meut en une scène vivante dont chaque composante prend part au spectacle.

Nous sommes trois musiciennes issues de parcours multiples et orientés vers la création, ici réunies par un même élan : jouer pour et avec la nature, les insectes, les oiseaux, les humains, honorer la biodiversité par le son, insuffler un art de vivre la nature par l’écoute, tout en réinventant notre rapport aux lieux de concert traditionnels. L’écoute et le respect de chaque biotope sont au cœur de notre démarche. Nous modulons un répertoire musical inédit, nous adaptons à chaque saison, chaque lumière, chaque écosystème, tout en prêtant une attention particulière à l’acoustique naturelle du lieu. Une musique qui se glisse entre les écorces des chênes, épouse le souffle du vent, célèbre le foisonnement, la multiplicité…
Notre projet repose sur une triple intuition :
- Le jardin est par essence une scène naturelle, acoustiquement riche, sensoriellement fertile, un espace sensible de création et de poésie où l’on entre en résonance, en partage.
- Le vivant est une source d’inspiration musicale inépuisable : les rythmes circadiens, les battements de coeur, d’ailes, le chant des insectes, le mouvement du vent, les cycles des floraisons sont autant de partitions à apprendre à écouter.
- La musique peut créer une nouvelle forme de présence, d’attention à l’autre, de partage autour de l’écologie, sans discours ni didactisme.
Nos intentions musicales :
Au départ il y a l’écoute, la connaissance de nos instruments et des multiples manières de les faire sonner, l’envie d’interagir entre nous comme le font tous les êtres vivants de la nature. Nous souhaitons proposer une musique unique par son contexte et la qualité d’écoute de ce moment choisi. Notre liberté d’expression et nos pratiques d’improvisatrices feront la part belle à de surprenants contrepoints, des mélodies sauvages aux phrasés articulés, des rythmes telluriques et mouvants.
Céline RIVOAL : accordéon
Christelle SÉRY: guitare électrique
Claudia SOLAL : voix

Céline Rivoal
Céline Rivoal multiplie ses expériences musicales lors de ses concerts en solo, en petites formations ou avec orchestre (ex. l’orchestre de « l’Oural », dir. Dimitri Liss, l’orchestre de Radio France, dir. Vladimir Fedosseyev)
Présente dans diverses salles et festivals (Avignon, Jazz à Nevers, Les Folles Journées à Nantes, Festival Radio-France à Montpellier…), elle participe à des projets de répertoire, de création et d’improvisation.
Elle a eu l’occasion de travailler avec les compositeurs Yves Chauris, Lucien Guérinel, Jean-Yves Bosseur, Christophe Rocher, Jean-François Charles, Ariadna Alsina Torres, Benjamin De la Fuente, Gonzalo Bustos.
Depuis plusieurs années, elle est active en Bretagne par son implication dans la musique improvisée qui lui a permis de jouer et / ou de travailler avec Avreeayl Ra, Rob Mazurek, Jean-Luc Capozzo, Michael Zerang, Hélène Labarrière, Jean-Luc Thomas, Joëlle Léandre, Christopher Rocher, Frederic Bargeon-Briet, Isabelle Duthoit, Franz Hautzinger…
Elle est membre des ensembles musicaux Nautilis (qu’elle rejoint pour la création Regard de Breizh (Nautilis joue Guy Le Querrec) et Sillages (dir. Gonzalo Bustos), à Brest.
Ancienne élève de Max Bonnay, Céline Rivoal est titulaire du certificat d’aptitudes à l’enseignement de l’accordéon et d’un Master de recherche en musique et musicologie pour les œuvres d’accordéon de Sofia Goubaïdulina : « L’accordéon, ce monstre qui respire ».
Elle enseigne l’accordéon et l’improvisation musicale au CRR de Brest. Dans son enseignement de l’accordéon, elle souhaite diversifier le répertoire, le développer ; sensibiliser les plus jeunes à la création, cultiver leur imaginaire et leur plaisir à jouer avec les sons. Lorsqu’elle enseigne l’improvisation, elle attire l’attention sur la recherche sonore, les liens musicaux entre les musiciens et la forme.

Christelle Séry
Musicienne active dans le domaine de la création, Christelle Séry ouvre les frontières entre ses pratiques écrites et orales, acoustiques et électriques, savantes et populaires. Interprète de formation classique et improvisatrice autodidacte, sa démarche est particulièrement sensible à la relation entre le geste et le timbre.
Appréciée pour son expérience en ensembles (Cairn, Intercontemporain, Accroche-Note, Miroirs étendus, Archipel nocturne), elle a développé aussi avec passion un travail en solo comme le retracent ses disques Pages acoustiques, Ave Golondrina, Pages électriques (« Coup de cœur 2019 » de l’académie Charles Cros). Son jeu éclectique et coloré s’est formé en cheminant librement dans le sillon du jazz français au gré des rencontres. Elle joue dans Ortie Brûlante avec Géraldine Keller, l’ensemble Nautilis (Christophe Rocher), Moger Orchestra.
Son goût pour le spectacle vivant l’entraîne sur des routes aux esthétiques variées où se rencontrent le théâtre musical, le jazz contemporain, le rock et la performance. Elle a joué notamment pendant 5 ans dans Dracula de l’Orchestre National de Jazz (Fred Maurin) et actuellement dans Cover de la danseuse Maud Pizon aux côtés de Yuko Oshima et Olivia Scemana.
Avec Nadoz (l’aiguille en breton), duo avec le clarinettiste Etienne Cabaret, elle crée un répertoire inspiré par les fonctions ancestrales de la musique et dont le disque paraîtra prochainement. En 2025, elle intègre le légendaire Surnatural Orchestra pour de nouvelles aventures qui cultivent l’inattendu.
« Une musicienne totale ». Citizen Jazz

Claudia Solal
Musicienne et poétesse aventureuse, Claudia Solal est née en France en 1971. Elle écrit depuis son plus jeune âge, en français et en anglais. On la connait principalement pour avoir sillonné les scènes jazz et musique improvisée françaises et internationales. Ses origines multiples (Algérie, Ecosse, Russie), ses collaborations singulières, ses expériences artistiques nombreuses ont joué un grand rôle dans l’élaboration d’un langage unique, entre matériau écrit et chansons improvisées. Après avoir dit et mis en musique Dickinson, Wilde, Shakespeare, Joyce, elle se plonge dans l’écriture de ses propres textes ; reçoit des commandes pour des pièces d’autres compositeurs (Bernard Struber, Christophe Rocher…). Son premier recueil de poèmes, Printemps Interdit, parait en 2022.
Après ses premiers disques très remarqués, Butter in my brain, qualifié de chef- d’œuvre dans Le Monde, puis Punk Moon en 2025 en duo avec Benjamin Moussay, rencontrent un accueil retentissant (4F Télérama). En 2020, Hopetown (CHOC Jazzmagazine), marque la suite de sa collaboration avec Benoit Delbecq débutée à Chicago en 2015. Elle se produit actuellement en trio avec Didier Petit et Philippe Foch (Les Ferrailleurs du ciel – Grand Prix de l’Académie Charles Cros 2018 / tournées au Mexique, en Chine, Corée, Pays baltes, Finlande…), avec Françoise Toullec (La Banquise), Christophe Rocher (Ensemble Nautilis), en trio avec Jean- Charles Richard et Marc Copland. Cérémonie de thé, un nouveau trio avec Hasse Poulsen et Simon Drappier voit le jour en 2024.
Claudia Solal est par ailleurs investie depuis 1998 dans l’enseignement de la voix et de l’improvisation (stages, master classes). Elle a enseigné au CRR de Strasbourg de 2005 à 2024, et travaille actuellement au PSPBB (Paris). Elle enseignera à partir de septembre 2025 à l’Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot.
« Artiste totale – joueuse, incarnée, théâtrale – constamment appliquée à donner du sens au son ». Jazzmagazine
« Solal a une voix faite pour la poésie. Elle pourrait être la fille de James Joyce ». Télérama
